Si j’étais patron…(bis)

Être patron, ça ne s’apprend pas à l’école, et c’est bien dommage. Face à l’incapacité de certains, je milite pour que soit décerné un diplôme de « patron ».

Être patron de soi-même, c’est plutôt facile. Reste à maîtriser la gestion administrative, en admettant que l’on soit doué pour la gestion commerciale.

Être patron d’un ou plusieurs salariés, c’est un autre monde…

Si j’étais patron, je n’oublierais pas que j’ai été salarié.

Si j’étais patron, je ferais le point sur ce que je sais faire ou pas, et ferais appel aux personnes qualifiées pour m’épauler.

Si j’étais patron, je serais à l’écoute des besoins de mes employés autant que de mes clients.

Si j’étais patron, je n’oublierais pas que mon entreprise n’est rien sans ses employés.

Si j’étais patron, je serais aussi vigilent face aux erreurs qu’aux réussites de mon équipe.

Si j’étais patron, je m'instruirais de l'expérience de ceux qui ont vécu la même situation que moi et qui ont réussi après bien des efforts et des remises en question.

Si j’étais patron, j’encouragerais l’initiative.

Si j’étais patron, je récompenserais l’effort.

Si j’étais patron, je serais organisé pour ne pas passer plus de temps que nécessaire au bureau.

Si j’étais patron, je lirais ceci.

Si un patron me lit (et il y en aura…), j’ose espérer ne pas être cataloguée trop facilement « lutte ouvrière », car j’ai été salariée et…patron (de moi même certes, mais tout de même). L’idée n’est pas de prendre partie pour l’un ou l’autre. Chacun a ses avantages et inconvénients, mais bien de prendre conscience que parfois la remise en question est nécessaire et utile au bien de son entreprise.

Com’quoi, être patron, c’est avant tout savoir bien s’entourer.