Faites des gosses qu’il disait… ou « le business du divorce »

Eh oui, on ne parle bien que de ce qu’on connaît… alors voici un article sur ce marché porteur via ma propre expérience. Ne vous en faites pas, je vais, bien entendu vous épargner les détails négatifs ou trop personnels et me concentrer sur les avantages liés à ce business oh combien mercantile !

1 français sur 2 divorce.
1 famille sur 10 est « recomposée »
Et 88% des familles recomposées hébergent des enfants de plusieurs unions, elles sont 2 fois plus nombreuses à avoir 4 enfants.

Cette « polygamie rétroactive » bouscule quelque peu vos habitudes et votre porte-monnaie. Du jour au lendemain vous jouez à impressionner votre interlocuteur qui vous pose la question simple :
« - Vous avez des enfants ? Oui ? Combien ? »
Vous livrez la réponse anodine : « 4 » et scrutez sa réaction sur son visage…
Car la famille nombreuse reste rare.
Mais pour vous, couple recomposé, vous n’avez que faire des chiffres, et pourtant… côté business, la fameuse « fête des mères », par exemple, prend tout son sens.

En tant que parent, vos propres enfants vous renvoient dès le premier jour à votre ego et le marketing l’a bien compris : non content de culpabiliser, il vous encourage à offrir toujours ce qu’il y a de mieux pour eux. Mais le discours évolue, il ne leurs faut plus ce qu’il y a de mieux mais ce qu’il y a de « bon ». Vous foncez droit dans le panneau au premier enfant, vous vous jurez qu’on ne vous y prendra pas au deuxième, vous vous dites « jamais 2 sans 3 », au quatrième vous espérez un prix de groupe.

Mais revenons à nos moutons : quels sont les (nouveaux) marchés liés au divorce et à la famille recomposée ? Divorce planner (perso je n’ai pas « testé pour vous ») et autres « love coach », en passant par les « home organiser » et salons spécialisés en la matière. Vous avez raté votre mariage, réussissez votre divorce !
Il faut être réaliste, la famille recomposée est une « segmentation marketing spécifique », n’en déplaise aux enfants, qui eux, ont bien saisi les bénéfices. Au royaume de la culpabilité parentale et du marketing junior, l’enfant est le roi des prescripteurs. Les industriels le séduisent et lui vous séduit à son tour. La boucle est bouclée.

Vous ne vous sentez pas concernés ? Possible. Attendez donc d’avoir le premier enfant, vous comprendrez vite l’importance du packaging ou « comment lui faire manger des légumes ? »
Com’quoi, devenir maman, c’est découvrir aussi les bienfaits du marketing.

Pour parents lyonnais :
www.bullesdegones.com
http://www.credoc.fr/pdf/Sou/scouts.pdf

Commentaires

  1. Bonjour
    Suis en plein divorce, et je vois comme les mots commercial et divorce, ne sont pas très éloignés...

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Google, gentil Google, dis moi qui est la plus belle ?

Non mais allo quoi ?! ® (oui, y a copyright...)

Jamais sans mon Iphone !