Google, gentil Google, dis moi qui est la plus belle ?

La cyber-réputation, ou réputation numérique, est l’image que les internautes se font d’une marque ou d’une personne en fonction de traces la concernant sur le Web. Source Wikipédia

Qui n’a pas un jour tapé son nom sur Google, pour voir…ce qui est visible de vous ?

« - Allo ?! Clo ? dis, tu pourrais supprimer la photo de moi sur ton profil FB stp ? »

On imagine la scène, vécue au moins une fois, on mentalise la réponse, évidente.

Première interrogation : pourquoi avoir Facebook si on ne souhaite pas apparaître en « public » ?

Deuxième interrogation : pourquoi ne pas apprendre à paramétrer son compte Facebook pour maîtriser son image publique, ou pas ?

Troisième interrogation : quelle utilisation à titre pro ?

Loin de moi l’envie de partir dans un historique « à la Wikipédia » sur ce thème.

Non, l’idée serait plutôt de vous donner mes arguments et mon vécu vers une meilleure utilisation.

Les réseaux sociaux ont cet intérêt naturel à flatter votre ego ou vous sentir moins seul (au choix), comme moi en ce moment qui suis en « veille active » sur le marché de l’emploi !

Perso, mon profil FB n’est pas « public », car mon utilisation se limite à du « strictement personnel et familial ». Tous mes « amis » le sont en vrai, dans la vraie vie. J’ai simplement paramétré mon compte pour un contrôle optimal et sécurisé de mes publications. Alors quand j’entends quelqu’un me dire qu’il ne sait pas faire…suffit de cliquer !

J’aurai tout de même tendance à dire pour répondre à la première interrogation : sur Google, il y a deux sortes de gens : les FB et les autres…

On en vient à la deuxième interrogation ou « comment bien faire la différence entre ce qui est public et ce qui est privé » ? Tentons une approche concrète et laissons de côté la philo (quoique, le Bac c’est bientôt non ? et je ne serai pas étonnée d’y trouver un thème similaire…). Juridiquement, ce réseau social est considéré comme un espace public où chacun est libre de s’exprimer. Je crois personnellement que la façon de s’exprimer devrait répondre aux règles élémentaires de politesse, courtoisie et « bienséance », comme fut le débat autrefois autour de l’email. (Et en plus je ne supporte pas les fautes d’orthographe !).

En bref, avoir un profil FB, c’est assumer d’avoir une certaine partie de sa vie publique en faisant attention à l’utilisation que pourraient en faire les « autres ». Vous aurez remarqué que Facebook a cette faculté d’avoir modifié le mode de relation entre les personnes…

« - Allo ?! Clo ? Dis, tu sais pourquoi elle m’a supprimée de ses amis ? »

« - Quoi ?! T’as pas de profil FB ???? t’as pas d’amis alors… »

En clair, en réel comme en virtuel, il faut savoir sélectionner ses « amis ».

Quand à l’utilisation pro…

« - Clo, tu pourrais t’occuper de la promotion de mon Bar ? Facebook, site, tout ça c’est pas mon truc… ». Halte aux préjugés, pour ceux qui ne me connaissent pas, je ne suis pas alcoolique, juste une cliente fidèle d’un certain bar ! (On reparlera de fidélisation dans un prochain billet…). Il faut louer cet aveu (ou flemme) de ce patron qui conçoit, à raison, que promouvoir un lieu, c’est un vrai métier et surtout du temps. Et louer d’autant plus cette prise de conscience qu’aujourd’hui, un pro ne peut pas faire l’impasse du e-marketing ou marketing viral. Le but n’étant pas d’avoir un site Internet, ni une page Facebook, mais de les faire vivre, à bon escient évidemment ! Ne s’improvise pas « community manager » qui veut…

Bien entendu, comme je viens de vous le dire, c’est un vrai métier. Vous pouvez donc faire appel à un(e) pro…ou commencer par lire ici

Pour conclure, je dirai, de ma propre expérience, qu’avoir un profil Facebook contrôlé permet de garder le contact, voire en retrouver. Je suis mère de famille, ai une vie sociale normale et je reste vigilante car il n’y a pas de bouton « effacer » sur Internet et FB n’est pas seul.

Selon Médiamétrie, avec plus de 11 millions de visiteurs uniques en décembre 2010, Facebook se classe parmi les vingt sites Internet les plus visités en France.

Com’quoi, l’ego et l’ennui sont deux moteurs importants de recherche sur Google…